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Contribution de l’Avenir pour Tous à la loi de PMA/FIV anonymes pour toutes

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LOI DITE DE BIOÉTHIQUE 2020

instituant le principe universel d’une PMA/FIV DE GAMÈTES ANONYMES pour toute femme,
seule ou en couple, avec doubles donneurs anonymes remplaçant les père et mère géniteurs connus

 

PROPOSITIONS ALTERNATIVES de L’AVenir pour Tous
instituant, à égalité avec le principe universel des doubles donneurs anonymes,
le principe universel égal d’une procréation aidée par un medecin et un
GENITEUR CONNU EXTRA-CONJUGAL
dans UN STATUT DE CO-PARENTALITÉ
des pères et mères géniteurs ET des pères et mères éducateurs
pour les enfants désirés et conçus dans les couples de femmes, les couples stériles et par les célibataires.

Coparentalité entre célibataires, père et mère géniteurs connus de l’enfant fécondé avec leurs propres semences

Paris, le 4 septembre 2019 à 19h 09 min, mise à jour ce 30 juilet à 18h30 à l’issue du vote de la PMA/FIV anonymes pour toutes.

Cette note explicite et finalise les 11 ans de travaux d’informations et de propositions  de Virginie Tellenne (Frigide Barjot) dont le but est de protéger la procréation entre hommes et femmes dans et hors couple sexués, afin de protéger la génération humaine à l’identique, et notamment de limiter un accès non conscient au génomes germinaux de leurs semences et embryons.

1/ Dès 2012, et publiquement alors, elle demande l’extension de la filiation biologique aux couples de même sexe unis, revendiquée et proposée à l’Eglise et aux réseaux laïcs d’Eglise par Virginie Tellenne-Frigide Barjot, en amont et comme base du mouvement de contestation au principe d’un mariage asexué se substituant au mariage procréatif biologique entre l’homme et femme.

De 2012 jusqu’au vote de la loi Taubira le 23 avril 2013, placée, avec sa demande d’union civile coparentale se substituant au mariage asexué Taubira, à la tête du mouvement de rassemblement des citoyens par l’Eglise et les réseaux laïcs d’Eglise, Virginie Tellenne-Frigide Barjot demandait l’instauration d’une union civile co-parentale pour préserver la filiation et la fécondation biologiques des enfants.

Les premiers tracts de 2012, rédigés par Virginie Tellenne-Frigide Barjot et acceptés par l’Eglise via ses réseaux laïcs, mentionnaient explicitement cette demande.

Mais au vote de la loi en avril 2012, cette proposition sera rejetée par l’Eglise et ses réseaux laïcs entre le vote et la promulgation de la loi, contraignant Virginie Tellenne à partir fonder L’AVenir pour Tous (LAVT) avec les représentants des citoyens homos et hétérosexuels,  Xavier Bongibault et Laurence Tcheng.

2/ En 2018, après avoir soutenu les candidats de droite à l’élection présidentielle qui disaient rétablir la filiation entre l’homme et la femme, mais ne donnaient pas de mesures précises pour cela, tout en se faisant soutenir publiquement, non pas par L’Avenir pour Tous mais par les réseaux laïcs hostiles à l’union civile (Sens Commun pour Fillon et La Manif pour Tous pour Le Pen),  L’AVenir pour Tous (LAVT) va participer aux Etats Généraux de Bioéthiqueoù elle demandera l’extension de la fécondation sexuée par co-parentalité votée à 77,7% sur le site des EGB à partir du 13 février 2018 : Préférer une procréation co-parentale, sans anonymat ni manipulation des gamètes et des embryons.

La consultation du Comité Consultatif National d’Ethique a fait l’objet par L’AVenir pour Tous d’une étude synoptique des différents sujets touchant à la disparition de la procréation sexuée entre personnes hommes et femmes.

Voici le résultat en ce qui concerne la proposition d’extension de la fécondation sexuée par coParentalité de L’AVenir pour Tous (LAVT).

Enfin à l’occasion des réunions locales des espaces de réflexion éthique régionale, Virginie Tellenne, déléguée générale de L’AVenir pour Tous (LAVT) a pu exposer son projet d’extension de la procréation sexuée par coParentalité lors d’une réunion citoyenne de « contre-expertise » animée par le Pr Emmanuel Hirsch

CONSTAT

La croissance exponentielle des bio-techno-numériques (NBIC) technologies dirigée par les GAFAMI américains et les BATX chinois ont profondément modifié le pouvoir politique premier, naturel, familial et national, devenu technologique, économico-financier et mondial. Ainsi, après les guerres technologiques, ont été créées des structures institutionnelles supra-nationales  (ONU, FMI, OMS, UE).
Cette puissance techno-éco-numérique, sous la faculté totipotente de l’argent finançant et exploitant la recherche scientifique et robotique, duplique et transforme la vie humaine biologique en vie artificielle numérisée. Or qui contrôle l’évolution de la vie humaine a le pouvoir absolu, et transforme la société et l’environnement en conséquence.


Ce pouvoir passe en priorité par la modification de la fécondation humaine en reproduction artificielle avec numérisation (édition) du génome pour le modifier, l’augmenter génétiquement et le numériser.
Or qui change le mode de fécondation d’une espèce change l’espèce elle-même.

Cette nouvelle structure de fécondation s’est importée en France depuis la fin du principe juridique de filiation sexuée biologique par l’institutionnalisation du mariage reproductif asexué, ou genré, de la loi Taubira du 17 mai 2013. La loi de « mariage » pour tous était celle de la fin de la filiation bio-génétique pour tous.

Consécutivement aux progrès biotechnologiques, on a ainsi fait sauter le cadre juridique de ce qui était jusqu’alors l’unique procréation sexuée, ou aidée dans la sexuation du couple,  dont la protection tenait au principe de filiation – qui intéresse l’enfant, fils ou fille – légale biologique, qui prenait acte de ce que l’enfant a pour parents ses géniteurs bio-génétiques.

Ce principe de filiation avait un pendant de parenté – qui intéresse les adultes, père et mère – qui postulait que les parents  étaient les géniteurs de leur enfant. Une exception était faite en cas de défaillance des parents géniteurs (anonymat à la naissance, mort ou incompétence post-natale) remplacés légalement par des parents éducateurs sans être géniteurs, et l’on parlait alors de parentalité – qui intéresse les parents adoptifs.

Le principe nouveau institué par la loi Taubira  postule que les parents éducateurs sont désignés par principe parents légaux dès avant la fécondation : c’est la parenté ou filiation d’intention.
Si cette filiation d’intention remplace la filiation biologique, la fécondation interviendra donc de façon artificielle avec des semences anonymes remplaçant les géniteurs connus, mises à cet effet à disposition du corps médical, ou des personnes elles-mêmes, notamment sur internet. C’est la base d’un marché mondial de la fécondation post-humaine pour metre au monde une entité non bio-génétique, mais technologique, qui se joue ainsi.

En effet les NBIC technologies ont permis depuis 1940 de nouveaux modes de conception appelés Aide à la Procréation Médicale (AMP) et aujourd’hui Procréation Médicalement Assistée (PMA) jusqu’à permettre la conception d’embryons humains en laboratoire par Fécondation In Vitro de semences déconnectées des geniteurs (FIV, 1977 en GB et 1983 en France avec Amandine).

Ces méthodes nouvelles de fécondation avec gamètes anonymes, par insémination ou in vitro, ont poussé la législation mondiale (ONU/OMS, UE, CEDH…) à remplacer le principe de filiation biologique de l’enfant en filiation d’intention, effaçant les géniteurs de l’enfant et s’attachant à la conception par PMA des semences anonymisées, avec ou sans location d’utérus : avec, ce sera la GPA puis surtout l’utérus artificiel.
La filiation d’intention de la FIV anonyme remplaçant la filiation sexuée des géniteurs homme et femme individualise la reproduction, multiplie les formes de familles et fait entrer l’humanité dans l’ordre techno-marchand numérisé :

la PMA/FIV anonyme est la mère de la post-Humanité.

Acte de naissance et livret de famille justifiant les modes de fécondation par PMA et GPA anonymes

Cette nouvelle législation mondiale de la fécondation sera accomplie, sans adoption plénière devant les tribunaux, par la loi de bioéthique en discussion devant ce Parlement : outre le fait que sera donc reconnue une co-filiation de même sexe effaçant le principe mâle-femelle sexué constitutif de de notre humanité, elle va permettre la constitution d’un immense stock de gamètes et d’embryons librement accessibles au tri biologique, au séquençage numérique et à la manipulation génomique, vers le soin medical dans un premier temps, que nous appelons de nos vœux,  mais faute de barrières bioéthiques des citoyens conscients de cette évolution, vers l’augmentation post-humaine in fine. (cf. écrits du Dr Laurent Alexandre, porte-parole du camp transhumain)

et débat avec Virginie Tellenne le 19 avril 2018 (Cliquer sur la photo)

En  dehors de toute déontologie éthique au niveau mondial, l’augmentation eugéniste et techno-numerisée  sera inéluctable, comme cela s’est produit fin 2018 en Chine avec les petites Nana et Lulu, ou au Japon avec l’injection de cellules humaines dans des embryons de singes.

Outre la modification génétique par la technique de Crisper-Cas9, le séquençage (l’édition du codage de l’ADN) de millions de génomes permet  la collecte de millions de données numériques, qui forment déjà nos jumeaux numériques. Avec l’apparition de l’utérus artificiel, apparaîtra un nouvel Être Artificiel dans lequel on pourra télécharger ces milliards de nos données numériques retraitées.  D’abord robot, cyborg, ce clone/être artificiel sera doté d’une conscience intelligente artificielle (IA) qui supplantera très rapidement celle de l’Humain. Elon Musk, qui développe des connexions ordinateurs-cerveaux, l’estime pour 2025.

Ce sera la « singularité » technologique, que certains prévoient pour 2050, voire avant.

C’est pour éviter de passer du soin trans-humain à l’augmentation post humaine que  L’Avenir pour Tous demande une fédération des citoyens t des élus pour des barrières à trois niveaux :
– une prise de conscience généralisée,
– l’affirmation de principes bioéthiques clairs,
– la demande d’une législation nouvelle pour une procréation bio-génétique entre tout homme et toute femme, en couples ou non. Faire coexister conjugalité et coparentalité bio-génétique, seul moyen de préserver notre génome humain.

PRISE DE CONSCIENCE GÉNÉRALISÉE

Encore maîtres de nos consciences intelligentes humaines, de nos corps et de nos sentiments, et mobilisés, après les Etats Généraux de la Bioéthique, pour demander de soumettre la loi de Bioéthique 2019 à un Referendum d’Initiative Citoyenne (RIC), L’Avenir pour Tous demande que la loi déclare bioéthique le fait que les nouveaux modes de procréation, qui peuvent éradiquer des maladies mortelles mais aussi modifier l’être humain dans une autre espèce techno-numérisée, respectent l’unicité et l’unité du genre humain, l’intégrité de la nature biologique humaine, et donc la dignité sociale de toute personne humaine. Ce qui ne signifie pas ne pas l’améliorer, médicalement et socialement…

Ceci est applicable à la destination des données médicales du Dossier Médical Partagé (DMP) et des traçages numériques de plus en plus imposés par la pandémie de CovID19PRINCIPES BIOÉTHIQUES CLAIRS

L’intégrité de notre espèce humaine et de chaque personne repose sur le respect des droits et libertés humaines  de l’enfant à avoir une conception non manipulée génétiquement, à connaître dès sa fécondation et à être si possible élevé par ses deux parents géniteurs vivants, homme et femme, en conjugalité ou non, cohabitants ou non, comme par ses co-parents éducateurs, non-géniteurs, conjugaux ou non, cohabitants ou non.

De la même façon, doivent être respectés les droits humains biologiques et sociaux de tout adulte à être parent (parenté) même si sa fertilité est défaillante ou son mode de vie affectif non-procréatif (homosexualité, célibat).

C’est cette égalité des droits bio-humains de l’enfant avec ceux affectifs et sociaux de ses parents biologiques et/ou sociaux, qui est seule constitutive de la bioéthique à destination de l’espèce humaine.

NOUVEAU STATUT JURIDIQUE ALTERNATIF

Concrètement, pour contrôler à terme les modifications génétiques et le séquençage ADN des génomes germinaux contenus dans les semences et l’embryon des premiers jours, nous demandons que dans toutes les formes de familles et de couples soit possible, à égalité de choix avec le don anonyme,  un mode de procréation bio-responsable, qui ne sépare pas les gamètes des géniteurs, qui ne les anonymise pas, et pour laquelle la loi permette

la double inscription à l’Etat Civil  des parents éducateurs et des géniteurs connus, par leur enfant et par ses parents d’intention.

Acte de naissance et livret de famille des enfants nés en coParentalité

Il s’agit de rendre égal l’accès juridique aux géniteurs connus, à égalité avec les  gamètes et embryons anonymes,  afin de restreindre les fécondations sélectives et/ou les « augmentations » génétiques et les duplications numériques vers une espèce post-humaine.

1/ Nous demandons qu’en alternative de l’extension à toute femme de la fécondation par  tiers donneur anonyme soit instituée l’extension à toute femme de la fécondation par le parent géniteur extra-conjugal. Le géniteur connu extra-conjugal sera inscrit dans l’acte de naissance de l’enfant.

Ce nouveau statut de géniteur connu extra-conjugal suppose que soit levée l’interdiction des art. 1244-3 et 7 du Code de Santé Publique interdisant l’insémination médicale de semences fraîches par géniteur connu.


2/ Nous demandons que le conjoint non géniteur soit inscrit dans le livret de famille et donc que soit créé un statut du co-parent social permettant une égalité de droits avec les parents géniteurs.

A l’instar de la déclaration de filiation co-maternelle anticipée prévue dans la loi, nous demandons que soient déclarées à l’Etat Civil les filiations des géniteurs et des éducateurs par déclaration de co-parentalité enregistrée devant notaire, avec l’accord intuitu personae de tous les parents et de leurs conjoints, avant la fécondation.

La déclaration commune de Co-parentalité déterminera les droits et obligations de chacun, les géniteurs extra-conjugaux pouvant renoncer à l’autorité parentale, mais pouvant disposer d’un statut de parrain/ marraine, selon une co-parentalité à géométrie variable  (simple inscription dans l’acte de naissance, droit de visite, mandat d’éducation, délégation ou partage de l’autorité parentale, garde alternée …).

3/ Pour ce faire, nous demandons que soit mise en place une structure publique parallèle aux CECOS et à l’ASE qui permette de mettre en contact des personnes humaines,  hommes et femmes solidaires entre eux et responsables vis-à-vis de leur enfant et de l’environnement ; et non plus seulement des gamètes congelés et anonymisés, congelés dans de l’azote liquides, pour être vendus et manipulés génétiquement ; ou bien encore des enfants abandonnés et non-adoptables.

Ces personnes adultes, solidaires et responsables, apporteront intuitu personae leur concours à la procréation de leur enfant, à
– des couples hétéros infertiles
– des couples homos ou lesbiens
– des hommes ou à des femmes célibataires qui auront décidé en amont de la conception de ce choix de procréation et éducation solidaires.

En co-Parentalité, la Procréation Médicalement Assistée par FIV avec ou sans transfert d’embryons sera réservée, indépendamment des formes de couples, aux seuls cas de stérilité médicalement constatée, après qu’aient été épuisées toutes les possibilités de fécondation naturelle ou par insémination médicale.

Nous demandons par ailleurs que la co-Parentalité puisse s’appliquer : 

  • aux embryons surnuméraires des couples ou co-parents qui n’ont plus de projet parental
  • aux fœtus des femmes enceintes qui ne désirent pas leur enfant et qui peuvent ainsi  permettre à un couple stérile, homo ou à un/e célibataire de devenir parents.La coPArentalité peut pallier éthiquement, avec un consentement librement éclairé de chacun, l’IVG ou l’accouchement sous X.
  • aux enfants difficilement adoptables.

Par cette co-parentalité optionnelle, nous voulons pouvoir éviter à l’espèce humaine, par une prise de conscience indispensable,  de dépasser la ligne rouge de l’eugénisme par manipulation génétique et collecte numérique des ADN des gamètes et embryons, pour préserver ainsi en amont son génome héréditaire et éviter la « singularité technologique » qui reuira à néant la dignité humaine.

La co-parentalité, respectant les droits de l’enfant à être fécondé, élevé et à connaître ses parents biologiques et les droits de tout adulte à fonder une famille (art. 9 charte du planning familial de l’OMS), est la vraie frontière éthique à la post-humanité, qui sinon va diviser l’humanité en deux espèces hostiles, l’élite des sur-humains tout-puissants et une masse de sous-humains réduits à l’inhumanité.

 


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